Detroit - San Antonio : la défense des Spurs va chercher une victoire, quelle énorme surprise.

Pour le remake de l’une des finales les plus kiffantes de l’histoire (ces équipes mon dieu), Pistons et Spurs nous ont offert un match très plaisant, duquel les pensionnaires de l’AT&T Center sont sortis vainqueurs 96-93. Ce fut défensif, serré, et on vous raconte ça tout de suite.

Reggie Jackson met le feu à fort Alamo

En l’absence de Kyle Anderson, Rudy Gay est titulaire en 3 pour San Antonio et profite de l’occasion pour envoyer du bois avec 5 points pour commencer le match. Ça fait doucement rigoler un Reggie Jackson déjà bien chaud avec 11 points, permettant à Detroit de prendre 8 points d’avance avant que le collectif des Spurs ne revienne tout près en fin de premier quart, 29-28.

Le meneur des Pistons n’est pas du tout disposé à se calmer et continue son festival (9/11 en 1ere mi-temps, propre). En combinant cela avec un bon passage de son banc, Detroit reprend 8 points d’avance. Mais comme lors du quart précédent, les Spurs se remettent dans le coup très rapidement grâce au réveil offensif de LaMarcus Aldridge et Pau Gasol qui combinent 13 points. Résultat, malgré 20 points de Jackson, les Pistons ne mènent que 53-50.

Les Spurs mettent les barbelés, comme d’habitude quoi

La franchise du Michigan continue de faire la course en tête dans le troisième acte sans jamais réussir à décrocher les Spurs (9 points d’écart au max). Les deux défenses sont dominatrices, ça shoote très difficilement mais San Antonio s’en sort un peu mieux offensivement et réduit l’écart grâce à 11 points du duo Mills/Green, pour ne compter que 4 points de retard à l’aube du dernier acte (73-69).

Le 4e quart-temps sera un chassé-croisé passionnant, avec une mise en bouche délectable signée Manu Ginobili pour redonner l’avantage au Spurs pour la première fois depuis belle lurette. Malgré leurs difficultés offensives, les Pistons remettent le bleu de chauffe (haha c’est rigolo parce qu’ils jouent en bleu) et reprennent les devants. On comprend alors que ça va se jouer à rien du tout et ça nous fait trépigner.

Ce rien du tout, c’est Danny Green qui va l’apporter avec un contre énorme sur Andre Drummond, suivi d’un layup renversé de Manu Ginobili pour permettre à SA de mener 90-86 à 3 minutes de la fin. Les Spurs mettent les barbelés et s’accrochent à leur maigre avantage comme si leur vie en dépendait, avec 6 points d’Aldridge pour rester en tête. Les Pistons auront une dernière opportunité d’égaliser mais le tir de Tobias Harris sera contré par Rudy Gay. Victoire des Spurs.

Quelques points à retenir pour briller en société :

• 7 joueurs des Spurs ont inscrit plus de 10 points. C’est beau le basket parfois.
• 3 joueurs de SA sont en double double. On ne vous l’a peut-être pas déjà dit mais c’est beau le basket parfois.
• Les Texans sont à 36-0 depuis 2015 lorsqu’ils produisent 29 passes décisives ou plus.
• Après une première mi-temps possédée, Reggie Jackson a été mis sous l’éteignoir en deuxième avec un pauvre 3/10.
• L’attaque de Detroit s’est totalement enrayée en deuxième mi-temps et plus encore en dernier quart, avec trop d’isolation. Rédhibitoire face à une défense pareille.

Les Pistons vont à Milwaukee mercredi, alors que les Spurs recevront Miami.