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Power ranking semaine 0 - La preview de la saison

17 octobre 2017 00:36

30 - Chicago Bulls

Théâtre, escalade, guitare, cuisine, fitness. Voici une liste non exhaustive de choses que vous pouvez faire afin de patienter jusqu’à la saison prochaine. Le niveau de jeu s’annonce tout simplement immonde et à part suivre les progressions de Lauri Markkanen et Zach Lavine, on a du mal à penser à quoi que ce soit d’intéressant à propos des Bulls. Ils ont annoncé qu’ils ne voulaient pas tanker, ce qui constitue déjà une blague bien plus drôle que tout ce que vous pourrez lire sur ce site.

29 - Atlanta Hawks

Les Hawks ont atteint leurs limites la saison précédente, et enclenchent le mode reconstruction. Il faut donc s’attendre à les voir perdre une tonne de matchs. Il n’y a pas grand monde à part Dennis Schroder mais la présence de quelques vétérans comme Ilyasova et d’un coach compétent poussent à croire que ça ne partira pas non plus totalement en vrille. Et puis la conférence Est est tellement faible qu’ils n’auront pas l’air plus ridicules que d’autres.

28 - Brooklyn Nets

Ils vont certainement être encore bien mauvais mais, pour une fois, on entrevoit des signes positifs. Déjà, ça va courir dans tous les sens (les Nets étaient l’équipe qui jouait le plus vite l’an dernier), ce qui est intéressant pour le spectacle. Le backcourt Russell - Lin peut être performant (bien que capillairement douteux) et Timofey Mozgov devrait amener la solidité qui leur faisait défaut dans la raquette. À côté, les renforts de Demarre Carroll et Allen Crabbe constituent des solutions crédibles au shoot. On devrait donc enfin pouvoir penser aux Nets sans avoir envie de mettre fin à ses jours dans la minute.

27 - New York Knicks

Après avoir perdu 3 ans dans les pérégrinations triangulaires de papi Jackson, les Knicks vont essayer de repartir de zéro, et ça passera donc une fois de plus par des défaites en pagaille. Kristaps Porzingis portera beaucoup des espoirs de la grosse pomme sur ses épaules, perdu au milieu d’une armée de seconds couteaux plus ou moins compétents. On regardera évidemment les performances du jeune frenchy Ntilikina, et on suivra la question fil rouge de la saison : qui des Nets ou des Knicks est la pire équipe de New York ?

26 - Phoenix Suns

Comme d’habitude, les Suns sont une équipe chargée de jeunes talents prometteurs. Comme d’habitude, ça va pas être trop affreux au début et puis comme d’habitude, Bledsoe va finir la saison blessé, Booker va scorer dans le vide et Alex Len ne saura pas se servir de ses mains. Une nouvelle année “bac à sable et expérimentation” s’annonce pour les Suns, dans une conférence qui semble bien trop forte pour eux. Josh Jackson devrait être rapidement titulaire et apporter son impact physique, Marquese Chriss et Dragan Bender vont continuer de se développer mais rien ne fera décoller ces Suns dans l’immédiat. Il faudra aussi se poser la question de dégager Earl Watson à un moment donné.

25 - Indiana Pacers

Comme les Hawks, les Pacers ont tourné la page en transférant Paul George contre des dragibus. L’effectif est quand même décent et avec Turner, Oladipo, Bogdanovic ou encore Thaddeus Young il y a moyen de gagner quelques matchs dans une conférence moisie. Sans oublier ce cher Lance Stephenson qui, à défaut d’être régulier dans ses performances, est régulier dans son côté dérangé. Nate McMillan est toujours au coaching ce que Donald Trump est à la subtilité donc il n’y a aucun miracle à prévoir mais ils ne seront pas mauvais au point de pique-niquer avec les Bulls.

24 - Orlando Magic

Au sortir d’une nouvelle saison minable, le Magic a décidé de changer de direction en virant le General Manager. On ne sait pas encore vers où ça va mais les recrutements de Jonathon Simmons, Arron Afflalo ou Marreese Speights sont de bons recrutements. Elfrid Payton a bien fini la saison, Nikola Vucevic est un excellent pivot et notre Fournier national peut envoyer du shoot. Évidemment, tout ne va pas se régler d’un coup mais on devrait voir une amélioration par rapport à la galère de l’an dernier. Si ça tourne vraiment bien ça pourrait aller chatouiller les playoffs, sinon ça restera dans le ventre mou, autour des 35 victoires.

23 - Sacramento Kings

Il n’y a quasiment pas un seul joueur de la saison précédente. Les Kings veulent repartir sur des bases saines et ont fait venir des vétérans en la personne de Vince Carter l’éternel et de Zach Randolph, pour donner des tuyaux (ou de la marijuana) aux minots qui constituent le reste de l’effectif. De’Aaron Fox a montré un potentiel important et sa complémentarité avec Buddy Hield sera l’un des éléments les plus scrutés cette année. Skal Labissiere a également fait de très bonnes choses en fin de saison. Il y a des raisons d’espérer, même si ce sera évidemment beaucoup trop juste pour accrocher les playoffs.

22 - Los Angeles Lakers

Les Lakers sont pathétiques depuis 4 saisons et ça commence sérieusement à faire long. Magic Johnson est le nouveau General Manager et les mouvements d’effectif ressemblent enfin à quelque chose. Lonzo Ball a monopolisé l’attention médiatique grâce à la discrétion de son paternel mais le reste des recrues a une belle gueule : Kentavious Caldwell-Pope, Brook Lopez, c’est solide. Brandon Ingram entame sa deuxième saison et sera probablement plus régulier. À défaut d’être excellente, cette équipe est excitante et c’est déjà pas mal. Ils vont être chiants à jouer et feront probablement quelques coups d’éclat, mais manqueront de régularité.

21 - Dallas Mavericks

Les Mavs ne sont pas assez forts pour accrocher les playoffs et pas assez nuls pour être officiellement en reconstruction. Dirk Nowitzki entre dans ce qui s’annonce comme sa dernière saison et ses coéquipiers voudront lui offrir la plus belle sortie possible. L’attaque était affreuse l’an dernier et il va falloir améliorer ça. Harrison Barnes a montré qu’il pouvait endosser plus de responsabilités mais il doit faire encore plus. Dennis Smith Jr est l’un des candidats les plus crédibles au titre de rookie de l’année et devrait contribuer à l’attaque avec son style de jeu tout en percussion. Seth Curry et Wes Matthews représentent des compléments appréciables mais tout ça est bien trop léger pour espérer autre chose que des aprem console à partir de mi-avril.

20 - Philadelphia 76ers

Arrêtez tout ! Les Sixers vont enfin ressembler à une équipe de basket. À force d’accumuler les saisons pitoyables et les premiers choix de draft, on arrive à quelque chose. Le trio Fultz-Simmons-Embiid génère plus de hype que Game of Thrones, Dario Saric voudra confirmer tout le bien qu’on pense de lui et JJ Redick et Amir Johnson sont les vétérans parfaits pour cette escouade. Bon, ça risque de flipper à la moindre blessure vu la santé douteuse de certains, mais si la malchance les épargne ça peut être l’une des équipes les plus attrayantes de la ligue et même gratter un strapontin en playoffs. On va aussi savoir si Brett Brown sait coacher, maintenant qu’il a autre chose que des joueurs de région sous ses ordres.

19 - Charlotte Hornets

Les Hornets ont manqué les playoffs la saison dernière mais ils étaient meilleurs que ce que leur bilan laissait supposer. C’est juste qu’ils avaient une fâcheuse tendance à foirer les fins de match serrées. S’ils parviennent à corriger cela, ils pourront légitimement envisager les playoffs. Kemba Walker sort d’une saison All-Star et devra produire encore plus sur les premiers mois pour compenser la blessure de Batman Batum. Malik Monk, drafté en 11e position, devrait apporter du tir extérieur dans une équipe médiocre dans le domaine. Dans la raquette, Frank Kaminsky essaiera de se rattraper de sa saison décevante et Dwight Howard apportera ce qu’il sait faire, des contres, de l’intimidation, et des lancers francs ratés. Ce n’est pas flamboyant, mais c’est solide, et ça devrait accrocher un ticket pour se faire défoncer au premier tour.

18 - Memphis Grizzlies

Tant que Mike Conley et Marc Gasol seront épargnés par les blessures et joueront à leur niveau, les Grizz’ seront dangereux. Le problème, c’est tout ce qu’il y a à côté. Chandler Parsons a été blessé et/ou lamentable depuis qu’il est arrivé, et à ce rythme là on ne le retiendra que comme l’un des pires contrats jamais signés. Les Jamychal Green et autres James Ennis sont des joueurs de devoir qui ne feront pas de miracles et si il y a bien un point commun entre Mario Chalmers, Tyreke Evans et Ben McLemore, c'est l'irrégularité. Le roster ne semble pas meilleur que l'an dernier et dans une conférence qui s'est considérablement renforcée, la belle série de 6 apparitions en playoffs d'affilée risque fortement de s'arrêter là.

17 - Detroit Pistons

L’attaque était dramatique en 2016-2017. Andre Drummond est toujours un monstre au rebond et en défense mais il est aussi un fardeau absolu en attaque. On parle là de 38.6% aux lancers. Du coup, on l’annonce : on VEUT voir Marjanovic sur le terrain. C’est frustrant de voir ce mec jouer 10 minutes maxi alors qu’il est excellent à chaque fois. Peut être que ça marchera pas du tout mais merde, Van Gundy, essaie quoi. Sur le backcourt, Avery Bradley arrive de Boston en mode déter et voudra gratter un contrat max. Reggie Jackson doit rebondir après une saison sur un faux rythme. La défense sera toujours présente et on peut penser que l’attaque progressera, surtout si le rookie Luke Kennard confirme les espoirs placés dans son shoot. Sauf plantage majeur, playoffs en vue.

16 - New Orleans Pelicans

La raquette Davis-Cousins est terrifiante sur le papier mais le bilan des Pelicans depuis l’arrivée de DMC n’est que de 11-14. La première inconnue de la saison consiste donc à savoir si Alvin Gentry saura trouver un moyen d’utiliser convenablement ce duo. Connaissant le bonhomme, on peut se permettre d’en douter. L’adresse extérieure sera l’autre problème majeur, il n’y a personne pour exploiter les prises à deux lancées sur les intérieurs. Quand tes shooteurs s’appellent Ian Clark et E’Twaun Moore, t’es bien dans la mouise. La défense était déjà efficace l’an dernier, et les arrivées de Rondo et Tony Allen vont la rendre encore meilleure. Cela ne suffira pas à compenser le manque d’alchimie et d’efficacité en attaque, et une nouvelle saison sans playoffs est à prévoir. On ne va pas dire qu’on espère que ça foire pour voir Rondo et Cousins péter un câble, mais c’est tout comme.

15 - Utah Jazz

Le Jazz est confronté à un problème épineux : comment faire pour marquer des points quand c’est pas ta spécialité et qu’en plus tu perds tes deux meilleurs scoreurs ? On se dirige vers du Rodney Hood pour mener l’attaque et on ne peut vraiment pas donner de garanties sur la réussite de l’opération. Si l’arrivée de Ricky Rubio devrait fluidifier le jeu et offrir des passes décisives de partout, aucun joueur ne semble être en mesure de porter l’attaque. En défense, en revanche, on aura droit à un cadenas de premier choix, avec un Rudy Gobert toujours plus imposant. De quoi espérer jusqu’au bout pour les playoffs ?

14 - Portland Trail Blazers

L’arrivée de Jusuf Nurkic a été un énorme bénéfice pour les Blazers et s’ils arrivent à jouer dans la continuité, ça va envoyer sévère. On sait tous ce que le backcourt Lillard - McCollum peut faire, et le pivot Bosnien a montré qu’il pouvait être le complément idéal. On attendra également Evan Turner au tournant, après une première saison que l’on qualifiera simplement de pourrie. Il va également falloir monter d’un cran ou deux en défense mais avec Nurkic on peut y croire. Le banc est quand même faible, ce qui devrait les empêcher de faire trembler les poids lourds de la conférence mais les playoffs sont totalement dans leurs cordes.

13 - Miami Heat

Arriveront-ils à rester sur la lancée de leur deuxième partie de saison ? Pour rappel, ils avaient commencé par un piteux 11-30 avant de trouver la clé (l’auteur vient de se coller une baffe après avoir hésité à écrire une blague sur Fort Boyard). L’essentiel du groupe est encore là et la défense a le potentiel d’être dans les 3 meilleures de la conférence Est. Kelly Olynyk va apporter du spacing et de la dureté, et le rookie Bam Adebayo devrait s’éclater en relais d’Hassan Whiteside. Il n’y a toujours pas de véritable arme sur les lignes arrières à côté de Dragic (même si Dion Waiters pense le contraire, sans commentaire), et ça les limitera forcément. Ils devraient accrocher les playoffs sans trop de soucis.

12 - Milwaukee Bucks

Le Freak Show va continuer cette année et on se demande jusqu’où Giannis peut aller. Si Thon Maker arrive à développer son potentiel, le monstre à deux têtes peut faire un carnage. À côté, il y a de quoi faire avec Middleton et Brogdon. Le 5 majeur est ultra propre. Jabari Parker devrait revenir aux alentours du all-star break mais vu la tronche de la blessure il va galérer pour retrouver son niveau. Le banc est un peu douteux, avec des joueurs capables d’apporter des choses mais qui ne sont pas réguliers ou encore en développement (même si pour Jason Terry on est plutôt sur un développement du plan épargne retraite). Aucun souci pour les playoffs, par contre ça passera un tour grand max.

11 - Los Angeles Clippers

Les amateurs de basket européen vont forcément être au taquet sur la saison de Milos Teodosic, qui vient enfin nous régaler en NBA. La perte de Chris Paul a d’ailleurs été bien gérée avec les arrivées de Pat Beverley et Lou Williams. Blake Griffin est désormais le seul patron, secondé par Danilo Gallinari. Et là, tout de suite, des questions se posent : combien de matchs vont ils jouer ensemble ? Qui va se péter en premier ? L’italien a déjà pris un peu d’avance niveau blessures mais devrait être là pour débuter. Ces flagorneries énoncées, l’équipe a quand même une belle gueule et fera les playoffs.

10 - Denver Nuggets

On s’en fout de Cousins-Davis. La raquette qui vend du rêve, c’est Millsap - Jokic. Le pivot Serbe a été monstrueux l’an dernier et la présence d’un all-star à ses côtés ouvre des perspectives affolantes. Gary Harris a été prolongé et constituera un atout de taille s’il garde la mire. À la mène, c’est un peu moins reluisant. On ne sait pas non plus trop qui va s’imposer en 3. En tout cas, il va falloir trouver des solutions en défense car c’était proprement affligeant la saison dernière. Si ça tient la route de ce côté, ça fera très mal car l’attaque sera parmi les meilleures de la ligue. Playoffs en vue, et bon courage à l’équipe qui devra les sortir.

9 - Toronto Raptors

Les Raptors stagnent violemment, pourtant la direction joue la carte de la continuité au niveau de l’effectif. Le changement sera plutôt à chercher au niveau du fond de jeu : il y en aura un. Sortez le champagne. Dwane Casey l’a annoncé, à voir comment ça va se matérialiser. Les Raptors vont jouer plus vite et faire circuler le ballon. Il paraît que c’est mieux. La défense était bonne et devrait rester dans cette lignée. Si l’attaque applique les nouveaux principes, les Raptors passeront une fois de plus un tour de playoffs. Ils pourront ainsi aller se prendre leur branlée annuelle contre les Cavs.

8 - Minnesota Timberwolves

ALERTE HYPE DE NIVEAU MAXIMAL. Les Wolves, c’est l’une des équipes les plus sexy de l’année. Rien que de l’écrire, on frôle l’évanouissement. Le trio Butler - Wiggins - Towns peut envoyer tellement de pâté que c’en est indécent. Bien sûr, il faudra mettre tout ça en place, mais sur le papier, que c’est fort ! Il y a toujours un problème au niveau du spacing et du shoot extérieur, aucun membre de la rotation n’étant un artilleur réputé. Cependant, c’est surtout en défense qu’une progression est attendue. Une équipe coachée par Tom Thibodeau et avec autant de potentiel athlétique n’a pas le droit de défendre comme elle l’a fait l’an dernier. Si on peut appeler ça défendre. C’est peut être la mission la plus importante de Jimmy Butler : être le leader en la matière. Si ça se motive de ce côté du terrain, préparez vous à les voir en avril, et ils vont être très, très chiants à virer.

7 - Washington Wizards

Les Wizards ont été plombés par leur banc la saison dernière. Le 5 majeur était très performant avec un John Wall de gala, et il n’y a pas de raison que ça change car il sera reconduit. Jodie Meeks sera capable de produire du scoring, Kelly Oubre a pris une nouvelle dimension et s’il parvient à solidifier son jeu, on pourra commencer à discuter sérieusement. Les Wizards ne sont pas loin d’être des candidats crédibles à la victoire dans la conférence Est, et cela passe obligatoirement par une meilleure production de la second unit. Ça sera certainement mieux que l’an dernier, de là à savoir si ça les propulsera en finale de conf’...

6 - San Antonio Spurs

Les Spurs vont dérouler, s’adapter aux forces dont ils disposent, et finir dans le top 4. Comme depuis 20 ans. Dossier suivant. Ah oui, Kawhi Leonard sera MVP.

5 - Boston Celtics

Après la baffe monstrueuse reçue en finale de conférence, les Celtics ont accepté le fait qu’ils ne battraient jamais les Cavs avec l’équipe en place et ont donc tout changé. Les arrivées de Gordon Hayward et Kyrie Irving vont faire franchir un pas à l’équipe, en amenant du scoring en un-contre-un. Gnagnagna il faut faire des passes et tout, mais quand il faut mettre un tir au buzzer t’as quand même tendance à filer le ballon à Irving plutôt qu’à Marcus Smart. Kyrie a quitté les Cavs tel un ado gothique en mal de reconnaissance et on peut compter sur Brad Stevens pour tirer le meilleur de lui. Par contre il va falloir se manier au rebond car c’était abyssal l’an dernier. Finale de conférence et affrontement épique avec les Cavs à prévoir.

4 - Cleveland Cavaliers

Il y a eu tellement de drama chez les Cavs cet été qu’on se serait cru sur YouTube. Sportivement, ça reste évidemment la référence de la conférence Est, parce que LeBron James. Les recrutements de Derrick Rose et Dwyane Wade ont un côté plus folklorique qu’autre chose, par contre le renfort de Jae Crowder est intéressant. Les Cavs défendaient comme des peintres l’an dernier et s’ils ne veulent pas se refaire victimiser en finale, il va falloir régler ça. Les Celtics se font de plus en plus menaçants et si ça commence à dérailler on a pas fini de se taper des rumeurs sur une nouvelle trahison de LeBron. Enfin on s’en tapera dans tous les cas car ça gagnera pas le titre.

3 - Oklahoma City Thunder

Bon, Russell, la récréation est finie, t’as eu ton MVP en forçant comme un âne, c’était ignoble, maintenant on y va. Paul George et Melo font de cette équipe l’une des plus attendues de la saison. Si le ballon tourne et que chacun trouve sa place, ça promet des affrontements fabuleux contre les autres gros de la conférence. La faiblesse de Melo en défense pose question mais l’attaque est censée être bien meilleure que l’an dernier donc on signe. Russell, on te regarde. T’as pas intérêt à gâcher ça.

2 - Houston Rockets

Le coeur de l’équipe qui a décroché 55 victoires la saison passée a été renforcé par Chris Paul. Inutile de dire que si l’alchimie se crée, ce sera une machine de guerre absolue. Il va y avoir de l’alternance, James Harden va devoir se réhabituer à jouer sans le ballon, et l’armée de shooteurs présente autour va bouffer du caviar de partout. La défense extérieure a été améliorée, avec Mbah A Moute et PJ Tucker. Il faut saluer l’effort fait par la direction pour essayer de combler le trou béant qui les sépare des Warriors. Par contre, on leur dit qu’ils n’ont pas encore comblé la moitié de ce trou ?

1 - Golden State Warriors

Ils sont tellement, tellement au-dessus. Inutile de se répandre, on a rarement connu un favori aussi évident à l’amorce d’une saison. KD a tué le game pour plusieurs années et à part une grosse blessure (qu’on ne souhaite pas, détendez-vous), on vous annonce qu’ils ne bougeront pas de cette place durant toute la saison. Ils se permettent même d’offrir des titres à des mecs comme Nick Young, après notre Javale national. Ça vous donne une idée de la marge. Indécent.