Crédit photo : Eric Risberg

Le déroulement de la saison

11 octobre 2017 21:36

La saison se passe en deux étapes. La première est ce qu’on appelle saison régulière. Chaque équipe va jouer 82 matchs entre fin octobre et mi avril (oui, ça fait beaucoup). Le système de conférence et de division entre en compte dans le calendrier. La répartition des matchs d’une équipe est la suivante :

  • 4 matchs (2 domicile - 2 extérieur) contre chaque équipe de sa division
  • 2 matchs (1 domicile - 1 extérieur) contre chaque équipe de l’autre conférence
  • 3 ou 4 matchs contre chaque équipe de sa conférence en dehors de sa division

Le classement s’effectue sur la base du pourcentage de victoires. Malin que vous êtes, vous vous dites sans doute “mais si deux équipes sont à égalité au nombre de victoires, on fait comment pour savoir laquelle est la meilleure ?”. Vous avez l’art de poser la question qui fâche.

Voici les critères pour départager deux équipes, par ordre de priorité. Bon appétit :

(1) Meilleur bilan sur les confrontations directes

(2) L’une des deux équipes a remporté sa division

(3) Meilleur pourcentage contre le reste de la division (si les deux sont dans la même division)

(4) Meilleur pourcentage contre le reste de la conférence

(5) Meilleur pourcentage contre les équipes qualifiées en playoffs de la conférence

(6) Meilleur pourcentage contre les équipes qualifiées en playoffs de l’autre conférence

(7) Meilleure différence de points (total pts marqués - total pts encaissés)

 

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Voilà, et comme parfois, il peut y avoir plusieurs équipes avec le même bilan, c’est encore plus rigolo.

(1) Il y a des vainqueurs de division dans le lot

(2) Meilleur bilan sur les confrontations directes

(3) Meilleur pourcentage contre le reste de la division (si elles sont toutes dans la même division)

(4) Meilleur pourcentage contre le reste de la conférence

(5) Meilleur pourcentage contre les équipes qualifiées en playoffs de la conférence

(6) Meilleure différence de points (total pts marqués - total pts encaissés)

Bon, on va pas se mentir, l’idée c’est d’aller là-dessusde dire “ah ok c’est ça le classement” et de passer à autre chose. Ça tombe bien, c’est l’heure des playoffs.

Les playoffs, l’heure où le sang coule

Ok, donc la saison est finie et le classement des deux conférences est fixé. Les 8 premières équipes de chaque conférence sont qualifiées pour les playoffs, les 7 autres vont faire de la poterie ou d’autres activités intéressantes.

Le premier rencontre le huitième, le deuxième rencontre le septième, et ainsi de suite. Les affrontements se déroulent sous la forme d’une série de 7 matchs maximum : les deux teams jouent l’une contre l’autre jusqu’à que l’une d’elles ait remporté quatre victoires. Les matchs 1, 2, 5 et 7 ont lieu sur le parquet du mieux classé des deux en saison régulière, les matchs 3, 4 et 6 sur le parquet de l’autre. On parle d’avantage du terrain pour l’équipe qui reçoit 4 fois. Les gagnants de chaque série avancent au tour suivant, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un, pour les gouverner tous.

Voilà par exemple le tableau des playoffs 2015 qui ont vu les Golden State Warriors remporter le titre face aux Cleveland Cavaliers.

tableau playoffs

 Crédit photo : Sports Illustrated

Les playoffs, c’est le caviar, le plaisir. La période de l’année où les nuits sont les plus courtes, où les voisins sont les plus emmerdés par vos vociférations nocturnes, et où globalement votre efficacité au travail est la plus douteuse. C’est là que les légendes s’écrivent, que les carrières s’élèvent ou, au contraire, se brisent lamentablement sous le poids de la pression. Game Time, baby.

À l’issue de ces deux mois de pure folie, un sentiment de dépression généralisée s’installe assez rapidement. Bah oui, y’a plus de basket à regarder. On se remet à avoir des horaires de coucher décents, à voir des gens et à passer du temps avec ses proches mais la saveur n’est plus la même.

Attends, y’a vraiment rien l’été ?

C’est un peu la dèche. Il y a les summer leagues au cours du mois de juillet, où les jeunes joueurs peuvent se montrer dans des matchs d’exhibition. Mais bon c’est pas la panacée non plus hein. L’été du joueur NBA sert à affiner son jeu et parfaire sa condition physique, du moins en théorie (vous découvrirez que l’éthique de travail de certains n’est pas aussi exemplaire). Puis, plus rien jusqu’à début octobre, où la pré-saison commence, annonciatrice du marathon à venir.